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SHIPPAGAN, NB – Chaque jour, dans la Péninsule acadienne du Nouveau-Brunswick, les scientifiques de l’Institut de recherche VALORĒS soutiennent les communautés côtières en appliquant les principes du développement durable pour bâtir la résilience face au changement climatique et aider les industries à être plus innovantes dans leur utilisation des bioressources.
« Nos installations de recherche sont à la fois un espace de recherche et de développement et une plateforme de collaboration, déclare Marion Tétégan Simon, Ph.D., directrice de la recherche de l’institut. Elles rassemblent des chercheurs, des acteurs de l’industrie et des agences gouvernementales pour relever les défis auxquels sont confrontées les communautés côtières du Nouveau-Brunswick, où les industries de la pêche, de l’aquaculture, de la tourbe et de l’agriculture constituent une force économique majeure ».
L’Institut de recherche VALORĒS emploie une cinquantaine de personnes, qui collaborent avec les acteurs de l’industrie et du gouvernement sur un large éventail de projets répondant aux besoins scientifiques des industries et des communautés côtières. L’institut bénéficie grandement de sa proximité avec des ressources naturelles vitales dans les secteurs de la pêche, de l’agriculture, de l’aquaculture et de la tourbe. Le parc industriel maritime voisin, un campus universitaire, un collège communautaire, un aquarium provincial et un centre marin offrent des capacités d’analyse et de recherche peu communes.
En jouant un rôle stratégique d’expert et d’analyste auprès de ses partenaires, VALORĒS est en mesure de contribuer en tant que leader du développement durable et de proposer de nouvelles approches pour aider les industries à porter un regard neuf sur les bioressources.
« Valoriser les ressources, c’est en tirer le maximum, gaspiller moins, recycler mieux et être créatif quant à l’utilisation de nos bio ressources, en particulier les résidus de production », dit Mme Tétégan Simon.
Depuis plusieurs années, VALORĒS explore et analyse les éléments de base de différents types de ressources résiduaires (communéments appelées « déchets ») pour voir s’il est possible de les extraire et de leur donner un second usage afin d’apporter une plus grande durabilité aux industries qu’elle dessert.
Ces résidus récupérés ou recyclés peuvent être transformés en nouvelles chaînes de valeur et en nouvelles sources de richesse pour la région, tout en réduisant le volume global des déchets.
Les pratiques durables impliquent de penser en termes d’économie circulaire où tout est récupéré. Même une très petite quantité récupérée est une portion en moins dans l’environnement.
Le développement durable doit également tenir compte de l’évolution du climat. Depuis plus de 10 ans, VALORĒS travaille avec ses collaborateurs à l’établissement de plans d’adaptation et s’oriente maintenant vers la mise en œuvre de ces plans dans les milieux communautaires et industriels.
Selon Mme Tétégan Simon, « on ne peut pas lutter contre le changement climatique. Il faut s’y adapter, car on ne peut pas lutter contre Mère Nature. L’observation des différents phénomènes climatiques tels que les incendies de forêt, l’élévation du niveau de la mer, la hausse des températures sur terre et dans l’eau, les variations de précipitations, etc. ont un impact à la fois singulier et pluriel sur l’ensemble de nos ressources».
Ainsi, alors que la nécessité de renforcer la résilience face au changement climatique s’intensifie, la recherche scientifique joue un rôle de plus en plus vital.
Par exemple, au pavillon principal de VALORĒS, les scientifiques étudient les moyens d’utiliser des solutions basées sur la nature de manière à restaurer des milieux agricoles, horticoles ou forestiers perturbés, afin d’atténuer les pertes de revenus et d’améliorer les taux de séquestration du carbone. Dans le cas de milieux côtiers, les procédés développés sont évalués afin de réduire les risques liés à l’érosion côtière.
L’institut contribue également à la durabilité de la pêche au homard dans la région. Chaque année, l’institut produit des centaines de milliers de jeunes homards dans son écloserie de larves de homard.
« Le Pavillon aquacole de l’Institut VALORĒS est une centrale d’innovation scientifique qui contribue à la durabilité et à la prospérité économique des communautés côtières du Nouveau-Brunswick et qui s’attaque aux défis pressants posés par le changement climatique, a déclaré Damon Goodwin, directeur général de ResearchNB. Nous leur avons demandé de se joindre à nous à Ottawa en octobre pour la Vitrine de la recherche et de l’innovation du Nouveau-Brunswick parce qu’ils continuent de faire avancer les choses pour renforcer le Nouveau-Brunswick, et que leur expérience et leur apprentissage pourraient profiter à d’autres provinces ».
La vitrine de la recherche et de l’innovation du Nouveau-Brunswick aura lieu à Ottawa le 4 octobre. Organisée par ResearchNB et la députée de Fredericton Jenica Atwin, la soirée mettra en lumière certaines des recherches de pointe de la province auprès de certains dirigeants politiques et autres décideurs du Canada.
À propos de RechercheNB
Né de la fusion de la Fondation de la recherche en santé du Nouveau-Brunswick et de BioNB, ResearchNB est le catalyseur de la recherche et de l’innovation dans la province. Avec des bureaux à Fredericton, Saint John et Moncton, il offre au secteur de la recherche du Nouveau-Brunswick un leadership et un soutien essentiels, notamment en matière de défense des intérêts, de financement initial, de liens avec des partenaires potentiels et de transformation de la science en débouchés économiques. Les projets développés en partenariat avec ResearchNB aident les Néo-Brunswickois à prospérer grâce à l’amélioration des soins aux patients, à une bioéconomie encore plus forte et à une croissance économique accrue.
Contact pour les medias
ResearchNB
Patti Ryan
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patti@researchnb.ca
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